Cosmic
FRANÇOIS BETTING
31.10.2019 – 05.12.2019

Vibrant entre le dépouillement et l’euphorie, François Betting appelle l’esprit vers des lieux intérieurs de rêverie ou la couleur fertilise l’imagination.



Living Colours
Denis DE GLOIRE & Marie CHIMKOVITCH
02.10.2019 – 31.10.2019

Dear Friends and Art Lovers,

I invite you to discover, in Brussels, my most recent works in a dialogue with those of my friend Denis De Gloire. Denis realizes abstract paintings full of joy. Many of these are inspired by Jackson Pollock’s action painting technique, but he also likes geometrical compositions.

Our artistic universes are indeed very different, but our paintings like each other and communicate very well!



Brussels Art Square

Le quartier féerique du Sablon est depuis bien longtemps déjà reconnu comme le lieu des meilleures galeries d’art. Une soixantaine de galeries proposent, tout au long de l’année, des œuvres d’art et des antiquités de premier rang.

Comme le veut la tradition, la nouvelle saison s’ouvrira en septembre par les journées portes ouvertes du “Brussels Art Square”.



Pili Pili
Ilunga, Kalela, Nkulu & les autres
12.06 - 27.06 2019
Vernissage mercredi 12 juin de 15 a 22h
ouvert du mardi au samedi de 14:00 a 18:00

Dans le cadre de BRUNEAF / CULTURES juin 2019, la galerie Ambre Congo organise le troisième et dernier acte de l’exposition sur les peintures congolaises de l’atelier du Hangar, au 37 de la rue Ernest Allard, 1000 Bruxelles – Grand Sablon. Après Bela et Mwenze, c’est autour de Pili Pili, le troisième grand nom de l’atelier, et des autres artistes que l’exposition s’articule, mettant en scène de nombreuses œuvres, souvent inédites, de la collection privée de Pierre Loos.

Pili Pili, fils d’un pêcheur du Lualaba, est né à Ngolo vers 1914, dans le district de Kongolo au Katanga. En 1944, il s’établit à Lubumbashi et y travaille aux «Travaux publics» comme peintre en bâtiment et comme plombier, avant de rencontrer dès 1946 Pierre Romain- Desfossés et d’intégrer l’atelier d’art indigène. Pilier de la première heure, Pili Pili offre au regard du spectateur une peinture extrêmement raffinée et soignée, mettant en scène la nature africaine dans tous ses états, suivant le cycle de la vie et de la mort. En 1954, après le décès de Romain-Desfossés, l’atelier du Hangar est intégré à l’Académie des Beaux-Arts d’Elisabethville, fondée par Laurent Moonens, et Pili Pili y devient moniteur. Il y resta jusqu’en 1959, avant d’être surveillant à l’athénée de Katuba. Pensionné en 1970, Il a peint jusqu’à la fin de sa vie, survenue à Lubumbashi en 2007.

Aux côtés des trois grands, Bela, Mwenze et Pili Pili, d’autres artistes, moins connus, se sont pourtant illlustrés par des œuvres remarquables d’authenticité, de spontanéité, de fraîcheur, de composition. Leurs œuvres sont signées Ilunga, Kalela, Nkulu, Kaballa, Kipinde ou encore Grégory, Hubert, Kabeya, Kabongo, Kayembe, Likasi, Lukanga, Lukusa, Mbayo, Mbuya, Monga, Mukasa, Mulongo, Mwema, Ngoy, Ngoie, Tshibumbu, Yapungue et Yumba.

L’émulation suscitée par l’ambiance de l’atelier, permit d’une part aux artistes de trouver leur propre style, mais les amena aussi régulièrement à travailler ensemble à des créations communes, comme c’est la cas de l’œuvre présentée ici au centre, signée par Pili Pili, Nkulu, Bela et Ilunga, quatre artistes collaborant à une série de quinze tableaux sur les mystères du rosaire. Les rehauts d’or permettent de la situer à la fin des années 1940 et le décès prématuré de Nkulu en 1950 priva l’atelier d’un de ses jeunes talents.

Scènes de chasse, de la vie quotidienne ou scènes à caractère rituel, toutes font partie du répertoire iconographique, mais c’est incontestablement la nature, la flore et la faune, le monde de la brousse conté le soir autour du feu comme autant de fables mettant en scène les animaux endossant les défauts et les qualités des hommes, qui ont été une des principales sources d’inspiration. Dans certains cas, la menace est bien présente. Dans d’autres, tout est paisible et la scène semble célèbrer la vie. Pourtant, selon les codes de la brousse, en dehors du cadre rôde toujours un prédateur…


Encre de lumière
Kaixuan Feng
16.05 - 31.05 2019

Valverde Art Gallery a le plaisir de vous inviter le jeudi, 16 mai 2019 au vernissage & cocktail de l'xposition Encre de lumière de 18H00 à 21H30 & A la performance de Kaixuan Feng - "Cheveux D'encre"

[photo gallery] Kaixuan Feng


Ondulations linéaires

4 artistes - 4 talents - 4 media

Carine DOUTRELEPONT (photography), Jérome JASINSKY (3D Géometrical Art), BrieucC (Light Art - Kinetic Art), TEN (Sculpture)

du jeudi 2 mai au dimanche 12 mai 2019
ouvert du mercredi au dimanche de 11h à 19:00
Tél: 33 (0) 6 13 60 14 52
valverdeartgallery@gmail.com
Vernissage: jeudi 2 mai de 18h:30 à 21h:30


MWENZE
le génie du trait
16.12 - 30.01 2019
ouvert du mardi au dimanche de 14:00 à 18:00
fermé le lundi

Fils de tisserand, Mwenze Kibwanga est né en 1925 à Kilumba, sur le territoire de Malemba Nkulu au Katanga et mort à Lubumbashi en 1999. Il suit l’enseignement de la mission protestante de Mwanza à partir de 1934 où il reçoit déjà des cours de dessin. En 1942, il quitte le village pour s’installer à Elisabethville et y poursuit encore pendant deux ans l’enseignement moyen chez les Méthodistes. Contraint de gagner sa vie, il se met à dessiner et est repéré en 1946 par un belge, Gaston Pletinckx, qui le prend sous sa protection et l’incite à se spécialiser dans le portrait.

En entrant en 1950 dans l’atelier du Hangar, Mwenze a donc déjà un parcours artistique et un style, qu’il va très vite abandonner. Grâce à l’esprit de Pierre Romain-Desfossés, il développe un style propre, donnant vie à ses sujets par une technique de hachures, de traits parallèles alternant les teintes claires et sombres qui épousent les formes des êtres humains, des animaux ou de la végétation.

Mwenze peint la nature, chère aux artistes congolais, mais accorde une place importante à l’homme qu’il représente dans tous ses états : à la chasse ou à la pêche, dans la vie quotidienne ou à la cour du chef, au combat ou en pleine danse. Il revisite également la crucifixion et crée des compositions mystérieuses où hommes et bêtes s’imbriquent dans un rythme effréné.

A la mort de Pierre Romain-Desfossés en 1954, il devient moniteur à l’Académie des Beaux-Arts d’Elisabethville de Laurent Moonens. En 1958, il est chargé de décorer le pavillon du Congo à l’exposition universelle de Bruxelles, en compagnie de trois élèves de l’Académie, Mwembia, Kabuya et Kabongo.